Ensemble, elles ont réalisé ce merveilleux ouvrage « Dans la tête d’Albert » paru aux Éditions Thierry Magnier.
Séparément, beaucoup d’autres encore !
C’est de tout cela dont elles nous parleront…
Philippe-Jean Catinchi, journaliste au Monde, critique littéraire et spécialiste de littérature jeunesse orchestrera cela avec brio !
Quelques mots sur elles…
Une illustratrice tout terrain
Carole Chaix vit et travaille à Paris, son premier livre est sorti en 2000 aux éditions Frimousse, elle a publié une vingtaine de livres. Ses images mélangent différentes techniques (dessins, collages, volumes photographiés…) et tous les supports. Elle a publié des albums aux éditions Thierry Magnier, A pas de loups, Notari, Rue du monde, La Maison est en carton… Elle invente des carnets de reportages et construit des expositions qui sont des prolongements de ses livres, de ses carnets…elle superpose le dedans, le dehors et le quotidien dans ses illustrations. Elle partage avec différents publics sa réalité et ce qu’il y a dans sa tête….Elle avance par expériences multiples: fresques collectives avec le public, lectures et performances dessinées….Carole Chaix est une illustratrice tout terrain.
Une démarche d’auteur singulière
Annie Agopian, après des études en psychologie, écrit d’abord pour la publicité et la presse avant de s’orienter vers le livre jeunesse. Depuis 1993 ses albums abordent avec humour et sensibilité, et un certain entêtement, des thèmes rares voire périlleux en littérature jeunesse. Ils racontent la différence culturelle heureuse, la façon dont se fabriquent les rêves, ce qui se passe au juste entre nos deux oreilles, les péripéties de la vie de foetus, la vieillesse attendue comme une aventure, le temps qui passe et celui du dimanche en particulier, le silence devenu aujourd’hui insupportable, la famille recomposée et toutes les autres formes de famille existantes, les quatre murs de la chambre d’enfant et leur potentiel imaginaire, la dispute comme moyen de communication amoureux, les petites et grosses peurs que l’on nie et les trous de mémoire familiaux que peut creuser l’Histoire; de l’échappée belle que l’imaginaire nous permets à tous et de ce qui se trame dans notre cerveau d’humain…